La Révolution française
cahier 3-125
Changement de régime.
Avec la révolution française,La Selve perdit la petite autonomie dont elle jouissait et cessa d'être un chef lieu de juridiction la commanderie fut abolie, le chateau et les.........du commandeur vendus.Les impôts entrèrent tous désormais dans les caisses de l'état.
Le juge et son lieutenant destitués. En même temps judicateur de La Selve était aboli, les hommes de loi quitérent le pays.
Pendant les premiers temps de la .........cependant, La Selve fut reconnu comme chef-lieu de canton. Un juge de paix y habitait. Mais toutes les affaires importantes se traitaient à Sauveterre, chef-lieu de distric ou à Rodez, chef-lieu de département.
(Canton de La Selve: La Selve, Outrelaygue, Vayssous, Garrissous, Bégon, Rullac, Taurines, Durenque, Cannac [à vérifier])
Juges de Paix.
Au moment où la révolution éclata, le juge de La Selve était M. Bernard Rouvellat- la Bruyère, le lieutenant du juge s'appelait M. Jean-Luc Millac de Durenque. En 1790, à la suppression de la juridiction,les deux juges quitèrent le pays. M. Bernard Rouvellat fut quelque temps avoué à Sauveterre, M. Jean-Luc Millac (1792) devint président du district de Sauveterre.et rentra plus tard à La Selve dont il devint juge de paix et maire.
Le premier juge de paix de La Selve fut M. Jean-Baptiste Rouvellac-Cussac ci-devant lieutenant principal au présidial de Rodez.Il était encore juge de paix le 24 mai 1791.
Mais le 8 septembre de la même année, c'était M. Carrière qui était juge de paix de La Selve . Les nommés Bousquet et Alibert (cordonnier) étaient ses assesseurs.
En 1792, le 23 février et le 1er mai, c'est encore JB Rouvellac-Cussac qui est une seconde fois juge de paix de La Selve.
Le 25 novembre 1792, le juge de paix fut élu au suffrage universel dans l'église de La Selve . M. Pierre Delaure notaire réunit 262 suffrages sur 324votants.
Le 22 juillet 1793, M. André Vigroux aussi notaire devenait juge de paix.
En 1796, M. Cayré était juge de paix de La Selve.
Au mois d'avril c'était Jean-Luc Millac ayant pour assesseurs Jacques Laur et Gabriel Panis avec Laroze comme greffier.
(juillet1798) André Vigroux juge de paix. Le 5 ventôse de cette année, il fit une enquête sur un vol commis au préjudice de Delaure cadet marchand de La Selve. Delaure envoya un homme à Alby pour faire deviner qui était le voleur, le divigneur répondit que le voleur était X , lequel avait placée la marchandise sur le plafond de la ci-devant église et promit de le faire trainer et ravaler jusqu'a ce qu'il les rendit.
Maires.(cahier3-128)
1792 1er mai Pierre Delaure
179 Carrière
1793-95.. Galtier
1796-99. Delaure
1799... Alibert
1800.. Bernard Rouvellat
1802. Jean-Luc Millac
La Terreur.(cahier 3-129)
En 1793 M. Carrière maire de La Selve fut arrêté et emprisonné comme suspect.Nous le savons par la pétition suivante que les principaux habitants de La Selve adressèrent au directoire du département pour le prier de rendre la liberté à M. Carrière:
Nous, officiers municipaux des communes de La Selve et citoyens soussignés certifions à qui il appartiendra que le citoyen Carrière maire du che-lieu de La Selve en a rempli les fonctions avec zèle et assiduité; son civisme reconnu de tous ses citoyens lui ayant mérité les suffrages pour être promu à la mairie où il a par ses principes inspiré à tous ses citoyens les véritables éléments de la Révolution.
Le peuple de la commune le réclame à son poste, étant le seul des officiers municipaux de la susdite commune qui soit capable de faire exécuter les lois, en faisant maintenir le bon ordre et la tranquilité et d'arrêter l'anarchie qui ne manquerait pas de se faire sentir si on prolongeait plus longtemps la détension du citoyen maire
Ses citoyens font la pétition au département afin qu'on rende à son poste le citoyen maire qui ne peut avoir été dénoncé que par malice et sans aucune preuve d'incivisme.
A La Selve le 23 juin1793, C , Cransac maire de Bégon, Goulesque notable, Nouvel notable etc. etc. (34 signatures)
Nous ne savons combien de temps dura la détention de M.carrière. Ce qu'il y a de certain, c'est que le 3 novembre suivant M.Carrière fut une seconde fois arrrêté et incarcéré à Sauveterre avec six autres notables de La Selve Messieurs Reynès, Delaure notaire, Taurines, les deux frères Cayré de Montautat et leur oncle Jacques Cayré prêtres. le 12 juin ils étaient encore en prison. Nous ne savons combien de temps dura leur détention. M; reynès était libre le 2 mars de l'année suivante comme le prouve la lettre écrite à sa femme par M. Cabrol(1)
Le 25 mars 1795, M. l'abbé Espinasse curé de St Igest né à Plaisance, revenant de l'exil sur les pontons de Bordeaux mourut à La Selve dans la maison de M. Vigroux notaire.
(1)Les dames de La Selve envoient des secours et des provisions aux prêtres
détenus dans les prisons de Rodez. Nous le savons d'une manière certaine par la lettre suivante écrite le 2 mars 1794 à Mme Reynès née Rouvellat de La Selve:
A la citoyenne Reynès de Rouvellat de La Selve : Rodez le 13 ventôse de l'an 2.:
Citoyenne:
J'ai reçu les quatre écus de six livres onc 20 francs en assignats. J'ai déja fait une partie de la distribution et le reste sera acquité Je vous remercie des oeufs,beurre et coque qu'il vous a plu m'envoyer. Votre sensibilité sur la situation des pauvres prisonniers ne sera pas sans reconnaissance.
Mille choses de ma part à M. Reynès
Cabrol prêtre (curé de La Capelle Farcel)
Garde Nationale (cahier3-131)
1792 1er mai Raymond Reynès commandant de le garde nationale du canton de La Selve.
1793 11 novembre Viala commandant.
Société populaire.
1793 2 juin Rouvellat Cussac président de la société populaire
Rétablissement du culte.(cahier 3-133)
L'église de La Selve avait servi de lieu de réunion publique pendant la révolution
C"est là que le 25 novembre 1792 les électeurs du canton élurent leur juge de
paix
C'est là probablement que se faisaient les mariages civils dans la forme qui suit :
Ce jourd'hui dixième fructidor an 7ème de la R.F.(27 août 1799) à La Selve chef lieu de canton, dans le lieu ordinaire des séances de l'administration municipale en présence de la municipalité, du commissaire du directoire exécutif du secrétaire en costume et du peuple réuni pour la célébration de la fête décadaire devant nous François Alibert président de l'administration municipale du canton de La Selve ont comparu X et Y .
J'ai déclaré au nom de la loi que X et Y étaient unis en mariage.
Nous ne savons pas à quelle époque précise l'église fut rendue au culte catholique
M. Unal arriva comme succursal à La Selve en 1803
Les registres révèlent qu'il fit réparer l'église et qu'il fit appel pour couvrir les frais des réparations à la générosité des paroissiens
La paroisse de La Selve comptait alors près de 1200 habitants.Fut-elle considérée comme grande paroisse et capable par conséquant de payer les prêtres ?
Le gouvernement refusa de la classer parmi les 24,000 paroisses qui, à partir de 1804 eurent des subventions de l'Etat.Nous ne savons mais pendant longtemps les catholiques de La Selve furent chargés d'offrir eux-même à leurs prêtres les moyens de subsistance. Ils ne faillirent pas à la tâche et voulurent toujours avoirun curé et un vicaire.
En 1834, le conseil municipal faisait ressortir dans une lettre adressée au préfet de l'Aveyron que "depuis le rétablissement du culte, la paroisse de La Selve a payé le traitement des vicaires et pendant un certain temps celui des curés
Des listes que nous possédons encore en grande partie, indiquent la cotisation versée par chaque paroissien pour le traitement du curé et du vicaire.
M. Unal qui avait été curé, avant la révolution dans le diocèse de Montpellier jouissait peut-être personnellement d'une pension de l'état, ce qui pouvait alleger pendant 5 ans les charges de la paroisse. Mais après départ de M. Unal en 1808, il fallut fournir un traitement convenable à M; Moncan son successeur. Celui-ci recevait-il aussi quelque secours de l'état? On peut le supposer puisque de 1808 à 1816, nous voyons que la parroisse ne lui fournit que 450 francs par an. tandis qu'elle en donne 500 au vicaire soit pour la paroisse une contribution annuelle de 950 fr
En 1818, la contribution de la paroisse n'est plus que de 231 fr. En 1819, elle remonte à 467 alors il n'est plus question que de supplément des traitements . Nous ne pouvons dire à quelle date précise l'état dut se charger de manière définitive des traitements éclésiastiques dans la paroissede La Selve tels qu'ils ont subsisté jusqu'en 1906.
Voici les noms des principaux contribuables de la paroisse et les sommes qu'is payaient chaque année ppour le traitement des prêtres au moins pendant les cinq années dont nous possédons les notes.(1812-1816).
Le sieur Raymond Reynès de La Selve |
27 |
37 |
37 |
27 |
Le sieur Joseph Gaubert de Garrissous |
27 |
27 |
32 |
27 |
La veuve du sieur Pierre Delaure de La Selve |
16 |
18 |
28 |
21 |
Le sieur Jacques Carrière |
20 |
20 |
30 |
18 |
Le sieur Vigroux notaire |
27 |
27 |
37 |
18 |
Mme Cussac de La Selve |
9 |
12 |
20 |
8 |
Jean Assier de Montels |
17 |
18 |
25 |
20 |
Le sieur Pierre Jean Cayré de montautat |
17 |
17 |
26 |
18 |
Gabriel Alauze de Vayssous |
17 |
17 |
26 |
18 |
Jacques Veyrac de Clapiès |
14 |
16 |
20 |
15 |
Pierre Paulhe de la Bernadié |
12 |
15 |
18 |
14 |
Pierre Viala de Vayssous |
15 |
16 |
22 |
16 |
Pierre Viala de Montels |
14 |
15 |
19 |
16 |
Gabriel Labit de Mignonac |
15 |
17 |
24 |
18 |
Jean Labit du moulin de mignonac |
14 |
15 |
22 |
15 |
Joseph Nespoulous d'Artieux |
15 |
16 |
23 |
15 |
La veuve Gaubert de Garrissous |
9 |
10 |
14 |
10 |
Raymond Lapomme de Sigouls puis Baldet |
15 |
16 |
23 |
15 |
Pierre Cayré de la Barthié |
13 |
13 |
18 |
12 |
Jean Massol de la Barthié |
14 |
19 |
25 |
17 |
Antoine Cannac de Montels |
14 |
16 |
22 |
17 |
François Bonnefous de la Borie |
15 |
16 |
17 |
12 |
Antoine Rey de Sigouls |
12 |
13 |
18 |
12 |
Jean Audouard de La Selve |
12 |
12 |
7 |
5 |
Jean-Joseph Viala huissier à La Selve |
12 |
15 |
24 |
18 |
Jean Pierre Nespoulous de Garrissous |
9 |
11 |
16 |
12 |
Le sieur Jean Cayré de La Selve |
11 |
11 |
15 |
11 |
Laurens Vigroux de Monteil |
9 |
10 |
14 |
11 |
Jean Vaysse de Mignonac |
12 |
13 |
19 |
13 |
Jean Barrau de Cozé |
10 |
10 |
14 |
10 |
Antoine delfau de Mignonac |
11 |
11 |
15 |
11 |
Veuve de Joseph Nouvel de La Selve |
9 |
10 |
14 |
10 |
Pierre Durand cordonnier à La Selve |
9 |
10 |
14 |
10 |
Joseph Grimal de Montels |
9 |
10 |
14 |
12 |
Robert duFavaldou |
9 |
12 |
17 |
9 |
Enjalbert de Minhonac |
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10 |
14 |
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Le présent rôle contenant 182 articles et se portant à la somme de 886 fr a été arrêté par nous soussignés principaux contribuables de la paroisse de La Selve lequel nous rendons exécutoire conformément à l'obligation qui nous y autorise en date du 16 septembre 1808.( arrivée de M. Moncan) reçue par M. Vigroux notaire ayant remis le présent à M. Reynès trésorier pour en obtenir le remboursement à la diligence du sieur Vigroux syndic
A La Selve ce 3 mai 1812 : Cayré cadet, Vayrac, Alauze, Nouvel, Reynès,Cayre, Viala Robert, Bonnefous, Vigroux syndic.
Le rôle variait un peu avec les dépenses prévues. Ainsi en 1812, les recettes ne sont que de 886 parce que le vicaire ne resta pas toute l'année. On ne dépensa même pour les prêtres cette année que 82 fr.
En 1814 il n'y eut de vicaire que pendant deux mois. Aussi les cotisations de 1814 et 1815 réunies sont-elles inférieures au double des autres années.
Fidélité chrétienne des Selvois. (cahier3-49.1)
Prêtres en prison
Comme nous aurons l'occasion de le dire un peu plus tard, nous croyons qu'aucun des prêtres desservant la paroisse de La Selve n'a été arrêté ni emprisonné pendant la Révolution. La
tradition rapporte bien qu'ils furent pousuivis plusieurs fois, qu'ils se cachèrent plusieurs fois tantôtdans les maisons de La Selve, tantôt dans les bois et les ravins du voisinage.mais la
tradition.......ne furent saisis et arrêtés. Non contents de garderleurs prêtres.........par ce que la population bienveillante prenait ses précautions pour ne pas les livrer. Les habitants de La
Selve s'interessaient au sort des échlésiastiques écroués dans les prisons de Rodez
La lettre suivante, toute à l'honneur de la personne charitable qui l'a reçue en est une preuve touchante
Il s'agit du distingué M. Cabrol curé de La Capelle-Farcel qui avait des rapports anciens avec la famille Reynès de La Selve. M. Reynès était né à Nazareth paroisse de La Capelle-Farcel.
IL parait que M. Malrieu de Lebous ancien député aux Etats -Généraux se cache
pendant quelque temps à La Selve dans la maison de M. Rouvellat. De là il s'enfuit en Espagne. Après la Révomution, il devint successivement curé de Cassagnes , curé de ...............et enfin
fondateur de.............séminaire.
Fonctionnaires au XIX siècle (cahier3-132)
Sous le Directoire et dans les derniers mois du XVIIIème siècle, La Selve qui depuis 1790 était chef lieu de canton devint une simple commune rattachée au canton de Réquista.
Pendant longtemps cependant il y eut une perception en résidence à La Selve. En 1805 M. Jean-François Cayré cadet remplissait ces fonctions qu'il conserva longtemps
En 1853, M. Alibert était encore percepteur à La Selve (1827-1833 M. Chauchard)
Vers 1810, une brigade de gendarmerie fut établie à La Selve. Elle y resta jusqu'en 1835.
Deux fonctionnaires des contributions indirectes dits employés dedroits réunis demeurèrent fixés à La Selve pendant la plus grande partie du IXX siècle. Ils y étaient en 1810 et partirent en 1885.
Construction de l'église actuelle.:(cahier3-137)
En 1821 on reconstruisit deux chapelles attenantes à l'ancienne église. Ce sont sans doute les deux qui existent encore aujourd'hui et qu'on a adaptées à la nouvelle église)
La nouvelle eglise est bâtie sur l'emplacement exact de l'ancienne mais allongée vers l'est
Le plan a été fait par M. Boissonnade architecte et porte la date du 20 juillet 1829. L'approbation préfectorale est du 23 juillet de la même année.
Mais les démarches auprès des autorités civiles étaient déja faites pour la construction de l'église dès 1825. A cette époque on pensait faire un ouvrage assez modeste : dix croisées seulement au lieu de quatorze et le devis estimatif ne se levait qu'à 6,000 fr.
Les travaux durent commencer en 1829. En 1832 on avait déjà dépensé environ 15,500 fr en argent sans compter les travaux gratuits pour transport de fournitures, sans compter les dons de matériaux faits par les paroissiens. On n'avait fait ni les portes, ni les fenêtres ni la tribune ni le dallage
L'état, le conseil général et la commune y contribuèrent chacun pour une part. Le conseil général avait vôté 6,000fr, l'état semble avoir donné 3,000.fr
En 1835, le pavé n'est pas encore fait. C'est M. Reynès qui était régisseur de l'église et qui en surveillait la construction .Le 22 mai 1832, il envoyait à M. Milhac sa démission de régisseur.
Notes complémentaires (A. Serin):
En 1820 les chapelles furent restaurées avec la pierre provenant de la démolition de la porte ou portail Ste Catherine
En 1827 on vendit la vigne des cazals pour payer les premiers travaux
En 1836 on pose les pavés
En 1837 on commande la chaire à Trouche de Garrissous (à journées de 1fr)qui la livre en 1838
En 1849 l'armoire de la sacristie est faite par Jeanjean à La Selve
En 1860 Jeanjean livre l'appui de communion (aujourd'hui transformé en autel face au peuple)
Vers 1875 livraison du maître-autel
Le clocher prévu sur le plan de 1825 était en harmonie avec l'ensemble et posé sur la tour nord
Ce projet ne vit pas le jour sans doute compte tenu des problèmes financiers.
En 1875 il fut envisagé de poser l'actuelle flèche sur la tour nord.
Finalement vers 1885 fut érigé le clocher actuel
Les cloches (cahier 3-139)
Il y a une petite cloche"ut" fondue en 1825, parrain M. Amans Vigroux, membre de la légion d'honneur et maire de La Selve, marraine Sophie Rouvellat-Cussac.
En 1835, le 19 avril, on reçut de M. Triadou fondeur à Rodez, une cloche qui pesait 625kg à 3fs le kg. Elle avait été rejetée une 1ere fois en 1834 (fondue en 1932)?
M. Triadou pour fondre cette cloche en 1832 en avait reçu une de 400kg. En 1893,
cette cloche de 1835 se cassa
M. Albinet curé fit une souscription et avec le produit fit fondre deux cloches. L'une "mi" pesait 772 kg, l'autre "sol" environ 450 kg.
La grossse cloche"mi" se fêla en 1904, avec une souscription paroissiale, elle fut refondue en 1905
Les Fabriciens.(cahier 3-140)
Par la loi de separation de l'Eglise et de l'Etat (1906) l'institution des Fabriques a cessé de vivre. Elle appartient déjà a l'histoire, nous croyons interessant de relater ici le nom des hommes notables de la paroisse qui, depuis Bonaparte jusqu'à Fallières ont fait partie du conseil de fabrique de La Selve. Nous lesclassons en suivant l'ordre de leur installation. La plupzrt ont été élus plusieurs fois de suite. Quelques uns sont restés fabriciens pendant plus de 40 ans
1804 Raymond Reynès de La Selve
Pierre Delaure notaire de La Selve
Gabriel Alauze de Vayssous
Cayre Jean-François cadet de Montautat expert à La Selve
1805 Antoine Delaure cadet officier de santé de La Selve
Pierre Carrière médecin
1806 Pierre Labit de Mignonac.
1820 Piere-Jean Cayré ainé de Montautat
Jean Assié de Montels
1830 Joseph Viala de La Selve
1833 Pierre Durand de La Selve
1836 Cayré fils de Montautat
Reynès Victor de La Selve
1843 Raymond Reynès aînéde La Selve
1844 Veyrac de Clapiès(Gabriel Auguste)
1845 Etienne Boutonnet de La Selve
1846 Gabriel Auguste Gaubert de Garrisssous
1847 Pierre Jean Antoine Nouvel de La Selve
François Labit de Mignonac
1854 Xavier Jean-Jean de La Selve
1872 Auguste Durand de La Selve
Jean-Baptiste Bousquet de Garrissous
1873 Cyprien Cayré de Montautat
Trouche de Montels
1886 Victor Pendariès de Clapiès
Henri Barthe de La Selve
1892 Amans Angles de La Selve
1894 Louis Antoine Gaubert de Montautat
1900 Alban Alary de La Selve
Paulin Cabot de Montels
1905 Sylvain Drulhe de Vayssous
Le conseil de fabrique se composait de sept membres dont le curé et le maire comme membrees de droit. Les cinq autres étaient nommés pour six ans. Le conseil se renouvelait partiellement tous les trois ans. Les membres restants élisaient ceux qui devaient remplacer les membres sortant
Religieuses.(cahier 3-162)
En 1859, Mr Ginesty, curé de La Selve,appela des religieuses de la congrégation du st nom de Jésus de Ste Radegonde.
Elles se fixèrent au faubourg droit dans l'ancienne maison Carrière entre la rue au nord et le ruisseau de Cône au midi et le ruisseau de rieublanc à l'ouest.. La maison, dite dès lors le couvent, longeait la rue, tandis que le jardin qui était atenant,était borné par les deux ruisseaux
Les religieuses ouvrirent d'abord une école libre qui, vingt ans après (1879)fut reconnue comme école communale.
Cette école comprenait troisclasses qui renfermèrent à certaines époques jusqu'à 130élèves, la pluspart externes. Les religieuses avaient cependant une vingtaine de pensionnaires.
Il y avait un maître titulaire et une maîtresse reconnue comme adjointe.
Les religieuses étaient ordinairement cinq ou six et quelquefois sept.
En 1887 la congrégation du st nom de Jésus de Ste Radegonde ayant été affiliée à la grande congregation de la Ste Famille de Villefranche de Rouergue, les soeurs de La Selve furent désormais des soeurs de la Ste Famille.
En 1902, au mois d'octobre, l'école congréganiste des soeurs de la Ste Famille de La Selve fut laïcisée par ordre du gouvernement de M. Combes. La maison qui appartenait aux religieuses fut fermée. Les soeurs furent toutes obligées, au nom de la loi de quitter La Selve (le 16 fév rier 1903). cette exécution brutale causa un grand émoi parmi la population.
La même personne qui avait fondé la maison de La Selve en qualité de supérieure (1859) Mme Fraysse de Viala du Tarn en religion sr St Nicolas exerçait encore les mêmes fonctions quarante ans après, à l'époque de l'expulsion(1903).
Il y avait en 1903 soxante quinze religieuses originaires de La Selve et professes dans dix neuf congrégations différentes. Elles étaient répendues sur tous les points de la France et dans le monde entier.
Ecole Laïque Libre.(cahier 3-164)
Lorsque l'école congrégationniste fut supprimée au nom de la loi, la plupart des familles de La Selve demandèrent l'ouverture d'une école chrétienne libre où les maitresses laïques pourraient enseigner la religion de JC à leurs jeunes filles.
Cettee école fut en effet fondée au mois de novembre de l'année 1902.
Deux personnes surtout contribuèrent à sa fondation : Melle Célina Nouvel de La Selve qui fit elle-même en son nom la déclaration d' ouverture d'école et qui reçut dans sa propre maison les maîtresses et les élèves. le révérend Pierre Costes supérieur des missionnaires de Vabres qui s'occupa du choix des maîtresses et qui fournit les principales ressources pour assurer à l'oeuvre sa subsistance.
Les chrétiens de la paroisse donnèrent de plus quelques secours.
L'école demeura deux ans dans la maison de Melle Nouvel. Elle fut ensuite transférée à l'ancien couvent des religieuses qui offre pour les enfants plus d'avantages et de commodités.
Elle comprend deux classes où soxante neuf élèves reçoivent l'enseignement chrétien en 1906. Melle Nouvel reste titulaire.
Visites pastorales. (cahier 3-165)
1835 30 mai, Mgr Pierre Giraud evêque de Rodez donne la confirmation à 60
(?) fidèles :(La Selve, St Cyrice, Bégon,Rullac,Durenque) dans l'église de La Selve.
1858 18 mai, Mgr Delalle evêque de rodez, donne la confirmation dans l'église de La Selve
1868 26 mai, Mgr Delalle confirme encore dans l'église de La Selve
1874(?) Mgr Bourret confirme dans l'église de La Selve
1900 Mgr Franqueville confirme dans l'église de La Selve.
Oeuvres diverses.(cahier 3-166)
1 Congrégation des enfants de Marie (jeunes filles
2 Confrérie du stsacrement
3 Confrérie de la Bonne Mort 40 membres,
Cotisation 0,30
Messes 2eme et 3eme , service à la mort.
4 Ste enfance
5 Propagation dela Foi
6 St Francois de Salles 48 membres.
Frères des écoles chrétiennes. (cahier 3-167)
Les Freres des écoles chrétiennes vinrent à La Selve en 1866 fonder une maison d'éducation pour les enfants de la paroisse.
Leur école fut d'abord "Libre"
Ils furent appelés par un comité composé de cinq pères de famille notables de La
Selve:
c'était MM. Joseph Nouvel, proprietaire
Jean Barrau """"
Jules Alvernhes négociant.
Auguste Layrolle teintturier.
Casimir Blanquet négociant
Ils habitèrent successivement trois maisons
La maison Vigroux dans la ville
La maison Antoine Nouvel sur la place du côté du nord
La maison Vigroux sur la place en face de la précédante et du côté dumidi
cette dernière maison avait été achetée pour l'école par M. Albinet curé de la paroisse
Elle est devenue propriété de la mairie et sert encore de maison d'école
Les frères étaient au nombre de huit. Ils faisaient deux classes, avaient de 20 à 30 pensionnaires
Vers 1875 leur école fut reconnue come communale ils partirent en 1881.
Directeurs : Frère Ingelme (?)
Frère Ibacianus (?)
Frère Iboncière (?)
Frère Isme-Marie (?)
Les biens et rentes de la Fraternité. (cahier 3-169)
le cadastre de 1610, les messieurs prêtres de La Selve possedent /
1 Une maison dans la ville confrontant vec la rue publique et les murailles de la ville.
2 Un pré et un tronçon de terre près le ruisseau de Cozé
3 Une maison avec jardin au faubourg sur le chemin de La Raffinie.
4 Un autre jardin
5 Un jardin à la rivière près le chemin de Rullac
6 Un jardin à Bégon
7 Un pré à Montels appelé le pré des capelles
8 Un pré à Montels près la rivière Durenque
9 Un jardin à Garrissous
10 Une petite terre appelée Le Claux
11 Une terre appelée La Capelle
12 Un jardin à Cozé
13 Un bois à La Rozière de Palsou
14 Un pré au village de Vayssous
A ces biens s'ajoutèrent :
15 Un pré à l'Estourade donné par Catherine (Pomié?) en 1663
15 Une rente de 24 cartes de seigle fondée par M. de Raymond en 1693 et hypotéquée sur sa métairie d'Artieux
16 Une vigne à Lavabre (1679) donnée par Raymond Canivenq
17 Un autre pré à Vayssous donné (1677) parGuion Grimal
18 Un jardin à La Barthié'
19 Un champ à La Vacaresse.
Le pré de Salars dit "prat del ritou." n'appartenait pas aux prêtres ni en 1600 ni plus tard