Instruction Judiciaire au sujet des Lépreux.(cahier3-149)
On sait qu'au moyen-âge, les lépreux, alors très nombreux, étaient séquestrés du reste des hommes.Ils devaient habiter dans des villes et des villages, pour éviter de propager leur mal, dans des cabanes qu'on brûlait après leur mort. Souvent, ils mangeaient toujours dans leur propre écuelle et .......Ils n'allaient jamais dans les églises et les maisons.
Au XIII siècle, on les enfermait dans des hospices construits à l'écart pour eux et qui portaient le nom de lazouts, ladrerie ou maladrerie. Le nombre de ces hospices au XIII siècle était en France de 1900.
Mais les lépreux, fatigués de cette cruelle séquestration, sortaient souvent de leurs cabanes ou de leurs lazouts, erraient dans la campagne, cherchaient à parler avec les autres hommes et à entrer dans leurs maisons
Ceux-ci étaient passibles de certaines peines s'ils les recevaient.
Nous ignorons s'il y avait un lazouts sur le territoire de la commanderie de La Selve
Nous savons seulement qu'en l'an ...le commandeur X... donne ordre au juge.... d'ouvrir une enquête pour savoir qui étaient ceux qui, sur le territoire de la commanderie, avaient illégalement communiqué avec les lépreux. Nous avons encore le procès-verbal assez long de cette curieuse enquête. Les prévenus habitent principalement sur la paroisse de Faussergues.
Un certain lépreux du nom de Curagnol semble alors avoir été ........ et avoir parcouru la campagne, entrant de force pendant la nuit avec ses compagnons dans les maisons isolées et s'emparant pour manger....*
Au siècle suivant en 1344, Nicolas, notaire de Cassagnes Joanes Pauli chevalier, procureur de Marquet de Gozon proteste contre les
commissaires royaux délégués pour examiner les lépreux qui appelés pour s'occuper des lépreux de Cassagnes qui délèguent Pierre Melet et Bernard Melet pour séparer les lépreux de la
commanderie.
Protestation de Marc de Gozon.